Classes de Première et de Troisième à l'Arc de Triomphe. Un élève raconte...
Après une matinée de dur labeur en DST, nous nous sommes rendus aux Champs-Elysées pour assister au ravivage de la flamme du soldat inconnu sous l’arc de triomphe. Pour y aller, nous avons pris le RER à Versailles Chantiers, puis le métro à Montparnasse. Durant le trajet, surtout dans le métro puisqu’on était tassé, nous avons bien rigolé et testé notre culture générale sur Paris. Monsieur Bancel, notre professeur d’histoire géographie, et monsieur Zimmer, le professeur de Français, nous ont donné un rapide questionnaire sur l’arc de triomphe, qui n’était pas évident, mais fort instructif. Comme nous étions en avance, nous en avons profité pour descendre les Champs-Elysées en faisant, qu’on se le dise, du lèche-vitrine. Ensuite, nous sommes retournés à proximité de l’Arc de triomphe, où l’on nous a placés pour défiler. Et c’est alors que la police a bloqué une partie du rond-point de l’étoile, et nous avons vécu un micro, mais impressionnant, défilé sur les Champs-Elysées. Lors de la cérémonie, nous nous trouvions à proximité de la flamme, à une place privilégiée. Nous étions en présence des quatre grandes écoles militaires : Polytechnique, Air, Navale, et évidemment Saint-Cyr. (Monsieur Bancel est un ancien élève de cette dernière école). Le ravivage de la flamme a été exécuté par le gouverneur militaire de Paris et la « Marseillaise » a retenti, jouée par l’orchestre des sapeurs-pompiers de Paris. C’est à cœur joie et émus que nous l’avons chanté sous l’Arc de triomphe. Après la cérémonie, certains ont pu serrer la main de hautes autorités militaires ou à des représentants de l’Etat. Puis nous nous sommes dirigés vers le lieu de la conférence, dans les locaux de la banque HSBC. La conférence avait pour thème : « l’année 1917, l’impatience face à l’impuissance ». Ce fut le Lieutenant-Colonel Bourcart, du Service historique de la Défense, qui s’en chargea. La conférence était très intéressante, même si on aurait aimé plus de détails, mais surtout, on a retenu que les polytechniciennes, qui étaient juste derrière nous, ne peuvent pas s’empêcher de bavarder ! Enfin bref, après une soirée inoubliable, nous sommes rentrés en transports en commun à Versailles où nous sommes rentrés chacun de notre côté. […] Merci au cours Marie des Lys d’avoir permis cette sortie, et après une telle soirée de patriotisme, on ne peut dire qu’une chose : « Vive la France ». Thibault H. (1ère)
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